« Les grandes oeuvres sont celles qui réveillent notre génie. » (Louis-Ferdinand Céline)
Nouveau clip de Stromae : il la joue Kim Jong Un ? (note actualisée le 8 mars 2022, journée des droits des femmes, date de la sortie du clip « Fils de joie »)
Quelques images viennent de filtrer du nouveau clip en préparation de Stromae : tourné devant la monumentale porte du cinquantenaire, la mise en scène semble ressembler aux meetings des leaders des régimes dictatoriaux et totalitaires de ce dernier siècle…
Nous travaillerons bientôt ce thème de la propagande et des méthodes pour mettre en place un régime totalitaire (et le maintenir) : à travers l’étude du récit La Ferme des Animaux, de George Orwell.
(note du 18 janvier 2022)
Actualisation du 8 mars (journée des droits des femmes), date de la sortie du clip « Fils de joie »
Être seul, c’est difficile et là, ça fait des années
Et de juger, c’est facile, surtout quand on n’y a pas goûté
Le plus dur, bah c’était la première fois
Puis le plus dur, c’est de savoir quand s’ra la dernière fois, hmm
C’est vrai j’suis pas contre un peu d’tendresse de temps en temps
Et puis cette fois ci, bah, j’pourrais l’faire en insultant
Oui, tout est négociable dans la vie moyennant paiement
En plus, j’suis sûrement son meilleur client
[Refrain]
Mais oh, laissez donc ma maman
Oui, je sais, c’est vrai qu’elle n’est pas parfaite
C’est un héros et ce s’ra toujours fièrement
Que j’en parlerai, que j’en parlerai
J’suis un fils de pute comme ils disent
Après tout ce qu’elle a fait pour eux
Pardonne leurs bêtises, ô chère mère
Ils te déshumanisent, c’est plus facile
Les mêmes te courtisent
Et tout l’monde ferme les yeux
Pourquoi tout le monde me déteste ?
Alors qu’c’est moi qui les nourris
Leurs vies s’raient bien plus modestes
Sans moi, elles seraient pourries
Le lit et la sécurité ont un prix madame
Bah oui dans la vie tout s’paye
On n’te l’avait donc jamais appris ? Hmmm
On m’accuse de faire de la traite d’êtres humains
Mais cinquante, quarante, trente ou vingt pour cent, c’est déjà bien
Faudrait pas qu’elles se prennent un peu trop pour des mannequins
Mesdames, ou devrais-je dire « putains »
[Refrain]
Mais oh, laissez donc ma maman
Oui, je sais, c’est vrai qu’elle n’est pas parfaite
C’est un héros et ce s’ra toujours fièrement
Que j’en parlerai, que j’en parlerai
J’suis un fils de pute comme ils disent
Après tout ce qu’elle a fait pour eux
Pardonne leurs bêtises, ô chère mère
Ils te déshumanisent, c’est plus facile
Les mêmes te courtisent
Et tout l’monde ferme les yeux
Je sais qu’c’est ton boulot mais faut bien qu’j’fasse le mien non ?
Entre le tien et le mien, la différence, c’est que moi je paye des impôts
Aller circulez madame, reprend tes papiers et c’qu’il t’reste de dignité
Pauvre femme, pff, trouve-toi un vrai métier
Mais oh (mais oh), laissez donc ma maman
Oui je sais (oui je sais) c’est vrai qu’elle n’est pas parfaite
C’est un héros (c’est un héros)
Et ce s’ra toujours fièrement que j’en parlerai (que j’en parlerai), que j’en parlerai (que j’en parlerai)
[Refrain]
J’suis un fils de pute comme ils disent
Après tout ce qu’elle a fait pour eux
Pardonne leurs bêtises, ô chère mère
Ils te déshumanisent, c’est plus facile
Les mêmes te courtisent
Et tout l’monde ferme les yeux