furu ike ya
kawazu tobikomu
mizu no oto
le vieil étang… mmhhh…
une grenouille s’élance
clapotis de l’eau
(Matsuo Bashô, 17ème siècle)
Par exemple honè = os, courage ou difficile, laborieux – Attention aux honnè-onna, aux femmes-os, ce sont des démons qui aspirent la force vitale – le hon’nè est lui le « vrai son », ce qui fait que quelqu’un est lui-même, sa vibration propre, par opposition à sa « façade » sociale
Un exemple de saijiki, de recueil de kigos, de mots de saisons
Diverses traduction du haïku de Basho analysé dans cette leçon
Analyse de ces diverses traductions
Un blogueur se lance dans des variations d’écritures arabesques à partir du haïku de Bashô
Une haïkiste-photographe-peintre : Ossiane
Une photo-haïku du photographe Nobuyoshi Araki
Araki vit son oeuvre photographique comme un journal de vie : cette série de 1991, intitulée Voyage sentimental – Voyage d’hiver est tirée d’une série consacrée à sa femme. Y sont intégrées des photos de ses derniers mois de vie.
Cette photo paraît inspirée par l’art du haïku. Quelques éléments sont simplemet placés dans le cadre, qui rappellent cette absence. Une chaise vide, un portrait (qui pourrait être celui placé sur le cercueil, quelques fleurs, un verre rempli – et, typique de l’esthétique du haïku, de l’incongru incongru : le chat, un gros insecte en plastique
Pas d’explication, juste une juxtaposition : c’est l’esprit, la sensibilité du lecteur qui comblera le vide en se laissant porter.
Dans le cadre de l’UAA5, cette photo (ou d’autres) prêterait aussi à un exercice de transposition du type de ceux évoqués dans la leçon : écrire un ou plusieurs haïkus à partir d’une photo.
Un article sur la série photographique d’Araki
Le texte de Lamartine à éventuellement transposer en un haïku
Ô lac ! l’année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu’elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s’asseoir !
Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.
Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.
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