- « anthropologie » : partie de la phoilosophie qui réfléchit sur ce qu’est l’être humain (en grec anthropos) et tient un discours (en grec, logos) à ce propos.
- « mystique » : qui relève du mystère ou de la relation directe à Dieu.
Trois visions possibles du mystère
- Une vision négative : ce qu’il est impossible de connaître
- Dans les « religions à mystères », le mystère est un savoir accessible aux initiés, mais formulé de façon hermétique pour ceux qui n’ont pas été encore initiés
- Dans le christianisme, le mystère renvoie d’abord au Mystère de Dieu, non pas au sens où l’homme ne peut rien en connaître, mais au sens positif suivant : ce que l’être humain n’a jamais fini de connaître et de comprendre, ce qu’il approfondira infiniment. Une formule célèbre de Saint Augustin (5ème siècle), théologien majeur de la tradition chrétienne : Chercher pour trouver et trouver pour chercher encore.
Le mystère de l’être humain relève du mystère de Dieu
Pour les juifs et les chrétiens, l’homme est créé à l’image et à la ressemblance de Dioeu (chapitre 1 de la Bible) : Dieu a insufflé son propre souffle dans l’être humain qu’il a formé avec la terre (chapitre 2 de la Bible).
Comme l’écrit le penseur-mathématicien-physicien Blaise Pascal (17ème siècle-, l’homme passe infiniment l’homme.