« Si tu comprends, ce n’est pas cela », écrivait Saint Augustin qui ajoutait : « Chercher pour trouver et trouver pour chercher encore ».
L’œuvre de Christophe Terlinden (°1969, Etterbeek, Belgique) est extrêmement variée : photos, vidéos, dessins humoristiques, installations sonores, art graphique et interventions dans l’architecture existante. Il propose des solutions étonnamment simples à des situations (en apparence) complexes, mettant ainsi le doigt sur l’essence (1) d’une problématique, mais sans opter pour un média déterminé. Les interventions simples mais radicales sont la marque de fabrique de Christophe Terlinden et la signature de sa démarche. On pourrait définir la pratique de Christophe Terlinden comme une critique éphémère des institutions, qui s’exprime à travers une démarche ludique de « bricolage ».
L’artiste a fondé une « entreprise à caractère constructif », dénommée Techtur. Son slogan : « pas d’art et pas de tralala ».
(1) Le mot « essence » est un terme philosophique dérivé du verbe latin esse (être). Deux sens possibles : le fait d’être, d’exister ou ce qu’est quelque chose (quid est)
Davantage au sujet de Christophe Terlinden
Destino de las explicaciones
En algún lugar debe haber un basural donde están amontonadas las explicaciones.
Una sola cosa inquieta en este justo panorama: lo que pueda ocurrir el día en que alguien consiga explicar también el basural.
(Julio Cortazar)
Destin des explications
Il doit y avoir quelque part une poubelle où s’amoncellent des explications.
Une seule chose inquiète dans un aussi juste panorama : ce qui arrivera le jour où quelqu’un pourra expliquer aussi la poubelle.
(Traduction de Laure Bataillon)
Destin des explications
Il doit y avoir quelque part une décharge (un dépotoir ?) où s’amoncellent les explications.
Une seule chose inquiète dans ce juste panorama : ce qui arrivera le jour où quelqu’un parviendra à expliquer aussi la décharge (le dépotoir ?).
(Traduction sans doute plus exacte)